Ma grand-mère (P.H. Dameront)
Ma grand-mère
Je la vois encore avec son modeste costume du pays qu’elle ne voulut jamais quitter, sa taille légèrement courbée, sa démarche mesurée.
Elle avait fait de moi son petit compagnon, et je ne la quittais guère. Le soir, par exemple, aux longues veillées de l’hiver, près du foyer, la quenouille en main, elle m’avait à côté d’elle.
Le printemps venu, et par les beaux jours qu’il amenait, elle m’associait aux visites qu’elle faisait à mon oncle, à mes tantes et à quelques amis; et alors, tout en cheminant dans les sentiers fleuris ou sur les grandes routes que nous parcourions ensemble, le plus souvent à pied, elle me donnait une éducation de peu de mots, de beaucoup d’action, qui est la plus profonde et la plus durable de toutes.
Elle avait fait de moi son petit compagnon, et je ne la quittais guère. Le soir, par exemple, aux longues veillées de l’hiver, près du foyer, la quenouille en main, elle m’avait à côté d’elle.
Le printemps venu, et par les beaux jours qu’il amenait, elle m’associait aux visites qu’elle faisait à mon oncle, à mes tantes et à quelques amis; et alors, tout en cheminant dans les sentiers fleuris ou sur les grandes routes que nous parcourions ensemble, le plus souvent à pied, elle me donnait une éducation de peu de mots, de beaucoup d’action, qui est la plus profonde et la plus durable de toutes.
P. H. Damiron
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